Comme chaque jours depuis son arrivée au Japon, Cassandre passait les trois quart de son temps à la bibliothèque. Aujourd'hui ne faisait pas exeption, l'Alsacienne, se tenait dans un coin reculé, bien à l'abris de le lumière et des regards. La jeune vampire n'avait pas envie de croiser du monde, garder le contrôle quoi qu'il advienne, et pour ça éviter autant que possible le contact avec tous ces repas ambulants. Elle était plongé dans une anthique histoire de la mythologie nordique, Odin, Thor, Loki... Soudain un bruit sourd d'un livre qui tombe brisa le silence des lieux. Quelques peut contrariée par le fait qu'on ne respecte pas les livres elle arriva en moins de deux secondes à l'autre bout du dojo de la connaissances pour ramasser l'ouvrage. Elle allait exprimé son mécontentement en rendant le livre, mais au touché de la personne, son instinct vampirique lui fit automatiquement sortir les crocs. Cassandre ne comprenais pas, c'était bien la première fois qu'elle réagissait ainsi. Quand la jeune fille face à elle releva un visage pleins de larmes, elle eu toutes les peines du monde à retenir son instinct pour ne pas l'attaquer. Quelle force étrange lui donnait ce sentiment que cette fébrile asiatique était son ennemi mortel. Mais la Française n'était pas du genre à suivre ses instinct, du moins maintenant. Elle attendit que ses crocs soient rentrés avant de prendre la parole.

- Il n'y a pas de quoi, pas la peine de pleurer pour ça.

Elle fit une pause et ajouta.

- Vous venez d'arriver ici, non? Je suis Cassandre, vampire et membre des Dragons Blancs...

Elle avait décidé en accord avec les directrices de l'écoles de ne pas cacher sa nature vampirique. Ici tout le monde avait le droit d'exister, et surtout d'être respecter, quelque soit son affection, ses dons et sa nationalité. C'était une des choses que la vampire aimait le plus à Nobu...

La jeune vampire luttait de toute ses forces contre cet instinct qui lui disait de se battre, de tuer la fille en face d'elle. Pour se contrôler elle pensait à sa famille, aux directrices de l'école. Elle avait jurer à Aurora, quelques jours plus tôt, près du lac, qu'elle ne perdrait pas le contrôle. De même elle avait promis à Hermia de toujours se contrôler, elle ne laisserait pas le côté vampire de sa personnalité lui dicter sa conduite, plus maintenant en tout cas. Et quand la jeune fille dit loup-garou, il lui fallu toutes ses facultés intellectuelles et sa volonté de fer, pour ne pas lui sauter dessus et la décapiter sans sommation. Cassandre ferma les yeux un instant avant de répondre, pour ne pas trahir cette haine irrationnelle qui l'envahissait. Il fallait qu'elle se calme, ni jugement, ni colère. Elle sentait bien que la niponne n'tait pas heureuse d'être un lycan. Elle avait dit sa nature lycante avec difficulté.

*Elle ne semble pas fière d'être un sac à puce, et elle ne m'a pas attaquée... Calme toi Cassie, tu es venue ici en sachant qu'un jour ou l'autre tu croiserai bien un lycan. Zen!*

Son instinct plus ou moins dominé, elle ouvrit les yeux pour répondre à la Japonaise.

- Il faut de tout pour faire un monde... J'espère que tu pardonneras mes crocs de sortir. C'est un instinct que j'ai encore du mal à gérer. Tu est la première personne, ayant cette caractéristique que je rencontre. Mais ne crains rien, tant que tu m'attaque pas, je saurai me contrôler.

Toujours aussi directe, la Française n'était pas une très grande diplomate, mais au moins les choses était claire. Elle ajouta.

- Pourquoi ai-je l'impression que tu n'accepte pas ta nature? C'est pas une tare tu sais... Tu est plus forte à présent, et j'ai lue que plus on refuse cette nature de loup, plus la pleine lune est douloureuse et violente. Je ne suis pas une experte, à vrai dire, mais je lis beaucoup... J'ai lue, je ne sais plus dans quel ouvrage, que plus un lycan est en osmose avec la bête qu'il à en lui, plus il peut se contrôler, même lors des pleines lunes. Je ne prétend pas comprendre, j'ai une autre transformation que la tienne, qui moi m'oblige à contrôler ma soif de sang en permanence. Mais comme je t'ai dit, il faut de tout pour faire un monde...

Son instinct vampirique disparue aussi vite qu'il était venue et ce rôle de protectrice qui faisait d'elle ce qu'elle était prit rapidement le dessus. Entendre à quelle point la jeune Japonaise souhaiter mourir à cause de sa lycantropie lui était incompréhensible. Qu'on ne soit pas heureuux de ça elle pouvait le comprendre, mais de là à souhaiter la mort... Etait ce parce qu'elle était morte, qu'elle ne pouvait comprendre, sans doute. Mais devant la peine de Tomoyo, Cassandre lutait contre son franc parler usuelle.

*Non mais franchement, elle en a pas marre de se victimiser elle. Ne répond pas,  elle souffre... Et voilà que je vais me retrouver à surveiller une louve dépressive moi... Non mais franchement, bonjour le comble du ridicule...*

Elle resta silencieuse tout le long du dialogue de la Nipone, mais quand elle la salua, genre elle aller s'en aller, Cassandre ne pu s'empêcher plus longtemps de dire ce qu'elle penser, que ça plaise ou pas.

- Tu es lâche.

La voix était calme, presque sereine. Tout le contraire de ce qu'elle ressentait. Elle était furieuse. Elle était morte alors qu'elle n'avait que 17 ans, elle aimait la vie, et même vampire elle continuer à sa façon d’honorer la vie. Elle continua sans s'arrêter.

- La vie, quoi qu'il arrive est un cadeau. Vouloir mourir car tu as une infection non désiré n'est que lâcheté. Il n'y a rien d’honorable à mourir pour ça. Le vrai courage, le véritable honneur, c'est que quoiqu'il arrive, quelque soit l'obstacle c'est de faire avec et de de ne jamais abandonner. Après si tu décide d'être lâche, c'est ton choix, ça se respecte. Mais ne compte pas sur moi pour te plaindre. D'un je ne suis pas ainsi, et de deux je ne comprend pas et ne veux pas comprendre. Tu as la chance, d'être en vie, de ne pas savoir encore te contrôler seulement 3 nuits par mois, je ne crois pas que ça soit un motif suffisant pour vouloir mourir. Tu as la chance de pouvoir apprendre à contrôler cette part de toi qui te révulse à Nobu, et pourtant tu agit comme une victime. Alors j'enttend bien que tu n'as pas choisis et que les pleines lunes c'est douloureux. Mais il n'y a aucun remède à la lycantropie, pas plus qu'au vampirisme. La seule chose qui te différencie d'une bête sauvage et moi d'un tueur sa,s scrupule, c'est notre caractères, alors être faible n'aide pas...

Cassandre soutint sans difficulté le regard de la louve. A aucun moment elle ne scilla ou ne baissa le ragrd. Sa fanchise était souvent mal interprété, elle le savait. Encore une fois elle devait s'expliquer. Pendant que la japonaise parlais elle songea à ses propos.

*Non c'est pas le vampire, j'ai toujours dit ce que je pensais. Mais il est vrai que je le fait encore plus aisément depuis que je suis vampire...*

Elle n'avait pas jugé la nipone, elle avait seulement donné son avis sur ce qu'elle dégagé à un instant donnée. Quand Tomoyo eut terminé elle prit la parole.

- Il n'y a aucun jugement dans mes propos. Je dis l'image que tu donne à un instant précis qui est celui de notre rencontre. n'y vois aucun jugement, ni même de méchanceté J'ai toujours était d'une franchise désarmante, d'aussi loin que je me souvienne. Mes parents étaient souvent convoqués par mes professeur, car je disais toujours ce que je pensais. Ce n'est pas de l'incorrection ou des jugements, c'est juste que je ne sais pas tricher, ni mentir. Et c'est audessus des mes force de fermer ma gueule. Et depuis que je suis vampire, on dira que ça ne s'est pas arrangée, car je n'ai plus peur de me prendre des claques.

Une larme coulait le long de la joue de la vampire en parlant de ses parents, un léger tremolo s'entendait dans sa voix, si comme un vampire ou un lycan, on avait l'ouïe fine.

- Pour répondre à ta question implicite, car je ne juge pas ça comme tabou, je suis morte alors que j'avais 17 ans. On rentrait avec mes parents du mariage d'un de mes frères aînés quand on a eu un grave accident de voiture. Mes paents sont morts sur le coup, moi j'ai survécu, enfin si on peu dire, puisque je ne vivais que grâce aux machines qui me permettaient de respirer. C'est le pompier qui m'a trouvé, qui a proposer à mes frères de me transformer. Les seules choses qu'il m'ai appris avant que je prenne la fuite, c'était de me méfier des lycan et des vampires plus vieux que moi. J'ai tué exactement 820 personnes en 2 ans, dans toutes l'Europe. Le sang coulé à flot sur mon passage, j'avais tué toute humanité, je ne ressentais rien, puis quand j'ai failli mordre un enfant tout à basculé. Je n'ai plus jamais tué aucun humain en me nourrissant. C'est mon créateur qui m'a retrouvé à deux doigts de la mort, puisque je ne me nourrissais plus, il m'a juste dit comment faire, la dose à prélever et seulement sur des volontaires. Mais la prise de conscience, je fut seule pour la prendre. Je suis un monstre, toi non, tu n'as tué personne consciemment. Donc il n'y avait pas de jugement dans ce que je t'ai dit, je ne suis pas en position de juger quique ce soit Tomoyo. je suis un monstre, sous le visage d'un ange. Une arme et un prédateur ultime si je refoule mon humanité.

Dès que la Japonnaise la pris dans ses bras, la Française se crispa. Ce corps était trop chaud, son odeur trop bestial, et son instinct de vampire hurler de la détruire. Pourtant mis à part une crispation, la jeune vampire ne montra aucun signe de rejet ou d'agressivité. Elle écouta les paroles de la Nippone. Elle comprenais le besoin de la jeune fille d'avoir des amis, mais elle, elle n'était pas venu ici pour ça. Pourtant pouvait elle vraiment rejeté la louve sans la plonger dans un abime plus profond. Tout se bousculé dans la tête de la vampire, entre son devoir et sa nature profonde, elle ne savait que choisir. Alors comme toujours elle choisit la franchise.

- Ecoute, ne t'excuse pas. Je vais être franche avec toi. Je ne suis pas venue ici pour me faire des amis. Je suis venu ici avec l'intime conviction que je pourrait être utile à une bonne cause un moment donné. Par contre je veux bien t'aider, qu'on discute quand tu en ressens le besoin. Je ne sais pas si un jour, je serai capable d'avoir des amis, mais en tout cas sache que je serai toujours présente pour toi.

Elle fit une pause et ajouta.

- Ne le prend pas comme un rejet, crois moi, ce n'en est pas un. Mais quelque chose d'horrible se prépare dans l'ombre, je le sens et je le sais. Je ne veux pas être détourné de ma mission ici. Je ne veux pas perdre l'ordre de mes priorité. En tant que Japonaise, je sais que tu peux comprendre. j'ai un devoir à accomplir, après peut-être je prendrai le temps de me lier réellement aux gens, mais pour le moment, tant que cette menace plane, je dois garder l'esprit clair et être sur le qui vive.

Elle priait intérieurement que la nippone ne lui demande pas comment elle pouvait pressentir tout ça. Mais elle avait comme la certitude que sa prière ne serait pas entendue...

Cassandre leva les yeux au ciel. Elle n'avait pas de préjugés sur les Japonnais, elle savait juste que pour eux le devoir et l'honneur était quelque choses de très important. Elle n'avait pas voulue blesser Tomoyo. Alors la vampire fit une chose surprenante. Très doucement mais avec une vitesse effrayante elle pris le poignet de la louve et la fit se retourner pour pouvoir lui parler face à face.

- Je ne voulais pas t'offenser. Mais... Oh et puis merde... Avant ma transformation j'avais le don de voyance et on vas dire qu'il est décuplé à présent. J'essaie juste de te protéger, je serai dans les premier à mourir. L'amitié est un luxe, une chose très précieuse, mais à quoi bon m'en faire alors que je sais que je suis condamnée. Je ne veux infliger à personne la douleur de ma perte, car il faudra être fort pour vaincre la menace qui va arriver. Je ne suis pas très diplomates, je suis même trop franche, je le sais. Mais Tomoyo, ça ne m'amuse pas de refuser d'être ton amie, ça me rend triste jour après jour de ne lier aucun lien avec personne pour les protéger. Mais ai je le choix?

Elle fit une pause elle avait relacher la louve en discutant, elle n'avait par contre à aucun moment arrêter de la regarder dans les yeux...

- Je n'ai pas choisi de voir ça, crois moi je m'en serai passé. J'ai quitté ma famille pour que jamais ce mal ne quitte Nobu, pour que les directrices soit au courrant et pour que tant que je vis je puisse les avertir. Je n'ai pas voulu me couper du monde, mais je ne veux causer de peine à personne. Je ne peux rien t'offrir d'autre, je n'ai pas d'avenir, toi oui...

Elle haissait d'avoir ce don, elle détestait les conséquences qu'il entraînait. Pourtant elle n'avait pas hésité, il fallait protéger sa famille, quelqu'en soit le prix pour elle...